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Chapitre 1.10 // De retour en enfer [à corriger]

  Les soleils du petit matin se levaient...

  Dans la maison, tout était calme, pas un bruit, jusqu'à ce que des pieds foules le sol de la cuisine.

  ? On est le dimanche 4 octobre, une belle journée qui s'annonce ont dirait ?, dit le vieillard déposant sa boisson chaude sur le comptoir.

  ? Je termine mon choco tout chaud, et on part, j'espère qu'il va apprécier, j'ai encore du boulot pour lui aujourd'hui ?, pensait-il.

  Un autre bruit de pieds foula le sol à son tour, cette fois provenant du couloir.

  C'était Kasper, les cheveux arrangés n'importe comment, avec pour guise de pudeur de longs pantalons.

  ? Qu'est-ce qui se passe ?... On es le matin ou encore dans un... De ces foutus rêves ? ?, baillait le gamin, s'étirant.

  ? Surveille ton langage, habille-toi et mange ton petit déjeuner, ont a des champs à labourer ?

  Le petit soupira.

  ? Ah, pourquoi ? On est obligés de les faires ces champs ?! Tu sais que t'es pas obligé de faire pousser tes légumes pour en avoir- ?

  ? Hey, qu'est-ce que je t'ai dit, va te faire à manger, il n'y a pas de discussion, tu dois devenir plus fort, point finale ?, dit-il, sur un ton plus sévère cette fois-ci.

  Le m?me ne dit rien, mais semblait essayer de cacher quelque chose qui semblait encore le tracasser.

  ? Dit-moi, c'était quoi ce rêve que tu as fait cette nuit mon p'tit ? ?

  Se servant à manger, Kasper se retourna momentanément, hésitant.

  ? Je- je- je... C'est compliqué, tu vois... hmmm... ?

  Le grand homme se retourna.

  ? Compliqué ? J'ai entendu ?a sortir de la bouche de bien des gens qui parlent d'un très mauvais rêve... ?

  L'enfant ne poursuivit avant d'être à table.

  Le regard du vétéran se posa dans les yeux de son petit-fils.

  ? Alors dit-moi, j'ai envie de savoir ?, insistait l'homme aux cheveux blancs ramenés vers l'arrière.

  Quelques instants plus tard, une réponse fusa.

  ? Est-ce que tu promet de me croire ? ?

  Le vieillard laissa s'échapper un léger soupir.

  ? Ne t'inquiète pas sur ce que je vais te dire, je t'écoute ?

  Après un petit moment, le gamin finit par répondre.

  This tale has been unlawfully lifted without the author's consent. Report any appearances on Amazon.

  ? J'ai vu... J'ai vu Pleo en rêve, et et... Il y avait Kora, et l-l'autre mec de l'école ! On s'est tous fait mettre la paté comme des proies ! ?, s'exclamait le pré-pubère.

  Le grand-père, stupéfait, éclata d'un léger rire.

  ? Ce que tu me raconte-là Kasper, ce devait être tout un rêve ! ?, dit-il tout en riant de bon coeur.

  ? Mais... Je te dis la vérité ! Il était là... ?, prévenais le gamin à son papy totalement incrédule.

  Ce dernier finit de rire en même temps que sa boisson chaude.

  ? Je sais Kasper, tu dis la vérité, mais les rêves sont des rêves, pas la réalité, tout ?a pour te dire que Pleo n'existe pas ! Ce n'est qu'un mythe mon p'tit... Allez, maintenant va t'habiller, mange un morceau, et ont se retrouvent à l'extérieur, tu devra commencer par trainer les arbres que j'arracherai... ?, répliqua le grand vétéran, enfilant ses bas, sortant dehors en camisole comme la journée précédente.

  Serrant les poings, Kasper céda aux ordres de son tuteur, il savait qu'il n'aurait pas la force de discuter ce que son grand-père aurait à dire... Mais tout de même, il ne prévoyait pas de tout garder à l'intérieur.

  Le sans pouvoir enfila ses vêtements de saison, puis consulta la météo pour voir les températures.

  ? Il fait 6 degrés, autant dire que ?a sera presque autant l'enfer qu'avant hier ?, pensait le petit.

  Après son repas, il enfila son manteau d'automne, couvrant ses oreilles du froid.

  Ouvrant la porte, les plaines d'herbes s'offraient à lui comme une avenue, les montagnes au loin, eux, offraient une vue à couper le souffle avec les deux soleils dans le ciel dégagé.

  ? C'est une... Non, je pense pas que c'est une belle journée, je retire ce que j'allais dire... ?, dit le maigrichon enfant, appréhensif face à ce qui l'attendait.

  Rejoignant son grand-père vers la forêt non loin de la maison, le petit pouvait voir l'homme déraciner un arbre d'une main comme si ce n'était qu'une de ses tasses, soulevant le colosse au-dessus de sa tête comme un rien, déposant ce dernier au sol parmi les autres.

  Finalement arrivé à son point de rencontre, l'enfant jeta un coup d'oeil hésitant en direction de celui dont il devait du travail.

  ? Tu es là ! Allez, lève-toi, et tra?ne-moi ces monstres jusqu'au pas du garage.. De mon c?té, j'ai fini... Allez, je te regarde ?, dit le grand vieillard, croisant ses bras.

  Le petit gamin déglutit, jetant son regard sur le tas intimidant de colosses forestiers.

  Puis, il se rappela, il serra les poings, son regard durcit.

  ? Tu sais quoi, allez, je vais le faire ?, dit-il, d'un pas et d'un ton dégageant une force de détermination caché jusqu'ici.

  Le m?me saisit l'extrémité la plus légère d'un des arbres pour tenter de le soulever, mais il n'arrivait qu'à le soulever du sol partiellement, sans grand résultats, mais juste assez pour le tra?ner, avec tout sa colère.

  Il grin?ait des dents, suait, for?ait de tout son être, ses muscles br?laient sous le poids irréel du pin de plus d'une dizaine de mètres de long.

  ? ALLEZ ! IL RESTE... PLUS... QUE QUELQUES... MèTRES ! ?, criait le gosse comme si sa vie en dépendait, rouge comme une tomate.

  Arrivant au pas de sa destination, Kasper tomba sur son dos, complètement essoufflé et conquis par l'effort surhumain qu'il a d? mobiliser malgré sa colère.

  Une ombre se leva.

  ? Qu'est-ce que tu fait mon petit ? On a pas finit, il reste encore 9 autres arbres à amener jusqu'ici ?

  ? QUOI ?! ?, s'écria le petit Kasper, les yeux grands ouverts.

  Une soudaine pause suivit, comme si l'ancien pensait.

  ? Allez, je vais instaurer une règle, mais il faudra que tu la suive... D'accord ? ?, conviait le vétéran à la main de fer.

  ? 10 minutes entre chaque troncs, je ne te laisse pas plus de temps, et tu dois être plus rapide que ?a, prend ces cordes pour les tirer ?, dit-il d'un ton concis et directe.

  Le gosse hocha de la tête d'un regard quelque peu soulagé.

  ? Mais attend, pourquoi tu fais ?a ? ?, demandait l'enfant.

  ? Parce que, c'est nécessaire, sinon, tout ?a n'aura servit à rien, le surmenage n'est pas un moyen de devenir meilleur... C'est un sacrifice sans but ?, dit le grand homme, se dirigeant dans son garage, récupérant des objets qui semblaient étrangement plus lourds au passage.

  ? Est-ce que c'est pour moi ? ?, demandait l'enfant, curieux.

  Juo jeta un regard fier sur son petit-fils.

  ? Ce n'est pas pour toi, pas encore, tu n'aurais pas encore la force de manipuler de tels masses... ?

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