? Kasper, on doit te parler de quelque chose de très important ?, dit Lene, la mère du petit.
L'enfant revenait de l'école, il ne comprenait pas pourquoi ses parents voulaient lui parler.
? Est-ce que j'ai fait quelque chose de mal ? ?, dit-il, inquiet de la punition qu'il pourrait recevoir.
La grande blonde aux yeux hétérochromes s'approcha tranquillement de son fils d'un regard rassurant.
? Ne t'inquiète pas, nous sommes là pour toi, ont voulaient te dire que grand-père Juo va venir ?, dit-elle, passant sa main dans les cheveux du gamin.
? Vient t'asseoir avec nous dans le salon, allez ! ?, dit-elle, tendant la main à son fils pour l'amener sur le canapé, attendant que le vieil homme se présente comme prévu.
Quelques minutes plus tard, la porte s'ouvrit, laissant passer un léger flot d'air frais, c'était Bruce, le père de Kasper, avec Juo, le grand-père à l'apparence particulière.
? Comment vas-tu ma petite ? Et notre petit Kasper ? ?, dit l'homme au cache oeil, sa main de métal touchant les cheveux de sa fille, puis ceux du petit.
Le grand vieillard s'installa sur le canapé comme à l'habitude, exactement comme s'il était chez lui.
? Je vais bien ?, répondit l'enfant, l'air timide cachant quelque chose.
Juo jeta un deuxième coup d'oeil à son petit-fils.
? Je vois ?, dit-il, sans creuser.
Bruce approcha le salon...
Et s'assit, dans le silence.
? Qu'est-ce qui se passe ? ?
Le silence installé ne répondit à Juo.
? écoute, nous avons besoin de ton aide ?, dit Bruce, concis.
Le vieillard posa un regard intrigué sur celui de son beau-fils, prêt à l'écouter.
? Kasper, écoute attentivement, ?a te concerne aussi ?, dit le père de Kasper sur un ton sérieux.
? Pourrais-tu... Garder Kasper pour un certain temps ? Et lui faire l'école à la maison ? ?, demandait l'homme au physique imposant d'un ton grave mais posé.
Le silence tomba comme un météore, le grand-père réfléchissant bien à la demande du mari de sa fille.
? D'accord, mais à une condition... Je renvoie Kasper dans un an à l'école ?
Tout à coup, Lene posa un regard inquiet sur son père.
? Attend, quoi ? ?, dit-elle abruptement, surprise.
? C'est ma condition Lene ?, dit le vieillard.
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? Alors d'accord pour un an ?, dit Bruce.
Le visage de Lene se tortilla de colère.
? Pardon ? Et mon avis !? ?, dit la mère.
? C'est très raisonnable Lene ?, répondit Bruce.
? Maintenant à moi, pourquoi faites-vous cela ? ?, répliqua le vieillard, croisant les bras et fron?ant les sourcils.
Les deux parents se regardèrent brièvement, avant de détourner leur attention sur Juo qui semblait attendre une réponse avec impatience.
? Lene va te l'expliquer plus tard Juo, mais pour l'instant, je voudrais savoir quand seras-tu disponible pour accueillir Kasper ? ?, demandait le petit homme sur un ton posé.
? Vendredi soir, faites ses bagages avec des vêtements et son matériel de l'école, je m’en occuperai comme il le faut ?, dit-il souriant.
Il décroisa les bras, s'avan?ant, les mains croisés, penché vers l'avant, faisant ressortir sa stature musclé et définis.
? On va aller jouer dehors Kasper, je te laisse lui expliquer ce qui se passe ?, dit le père à la mère du petit.
Alors que Kasper et son père s'habillaient pour aller jouer au foot, l'ou?e du petit s'affina pour entendre.
? On va investiguer sur l'école... Moi et Bruce croyons que quelque chose de grave se passe là bas ?
La conversation paraissait distante, mais l'enfant pouvait tout de même entendre ce qui se disait entre les deux.
? Moi aussi j'ai remarqué certaines choses en ville, il y a beaucoup de trucs étranges qui sont arrivés ces derniers temps ?
? Vient Kasper, maman et grand-père sont très occupés, il ne faut pas les déranger ?, dit Bruce, légèrement vêtu d'une camisole.
C'est à peine que les deux sortirent sur la vaste cours arrière, que le vent fouetta leur visage d'une légère odeur automnale, la prairie complètement dépourvue de feuillage
Le paternel bienveillant envoya le ballon sur le grand terrain vague comme un rien au travers des airs, seulement pour que Kasper se l'approprie avec ferveur, prêt à l'utiliser.
Le père, lui, sortit les énormes filets dans la réserves du garage un peu plus loin sur le terrain, ils étaient très gros, 8 par 24 pieds.
? Pourquoi j'ai pas le droit d'entendre ce que disent maman et grand-papa ? ?, demandait l'enfant à son père, sa curiosité et son incompréhension mélangés.
Bruce se mit accroupie vers son fils, d'un visage à mi chemin entre agacé et fatigué, déposant les net de foot pour convaincre son enfant.
? Parce que Kasper, tu ne dois pas tout savoir, nous faisons ?a parce que nous t'aimons, ont tien à toi, à ce que tu- ?
? Parce que quoi ? Papa, je ne suis plus un bébé, dit moi ce qui se passe bon sang ?! ?, dit Kasper, aga?é.
Le père soupirant, se releva : ? Ne continue pas avec tes questions mon petit, je sais que tu es curieux, mais là ?a va trop loin ! ?
? Va réfléchir plus loin sur le terrain, à genou, je ne veux plus rien entendre ?, dit l'homme en pointant son doigt vers l'horizon, irrité.
--- Le lendemain, à l'école... ---
Plus loin dans la cours d'école, un violent combat venait d'éclaté, mais étrangement, personne ne se préoccupait d'aller voir.
Les bruits d'explosions et les tremblements s'encha?naient comme les pas d'une personne pressé, mais encore, personne n'osait aller voir.
C'est comme si collectivement, tous et toutes avaient décidés, ou su, que ce qui se passait, était beaucoup trop dangereux pour le commun des mortels.
Car oui, ce n'était peut-être pas une bataille de héros et vilain, mais c'était clairement une bataille de surhumains.
Sans prévenir, un objet, ou quelqu'un, traversa la forêt comme une balle de fusils, défon?ant les quelques arbres sur son chemin, pour finir sa course au sol dans un énorme écrasement fissurant le sol sur plus d'une dizaine de mètres autour.
C'était Rady, qui se releva sans plus tarder grace à son explosivité, s'envoyant voler plusieurs mètres dans les airs, avant d'atterrir sur ses pieds de justesse en créant une petite secousse.
D'un instant à l'autre, les troncs d'arbres détruits firent soulevés par une mystérieuse force invisible... Au loin dans le ciel, flottait une petite silhouette à la présence...
...écrasante.
Les énormes bouts de bois semblaient avoir la vitesse de missiles supersoniques.
Et tous se dirigeaient vers la même cible : Le gros et grand ma?tre de la cours.
Qu'allait-il arriver au tyran ? C'est ce que tout le monde, incluant Kasper se demandaient...
Mais plus important, qui était derrière cette silhouette, un héro ? Une personne en quête de vengeance ?
Ou bien... Autre chose ? Quelqu'un de populaire et de nouveau à la terrifiante école des Espoirs ?