home

search

Chapitre 1.5 // Avant le plongeon [à corriger]

  L'odeur de produit, le bruit sourd des machines, les pas... Rady était cloué au fond de son lit, dans une chambre d’h?pital aux soins intensifs.

  Les cables et les machines le parcouraient, monitorant chacunes de ses constantes physique d'une précision chirurgicale.

  Cependant... Une question importante se posait : Comment était t'il arrivé ici ?

  C'était lui d'habitude qui envoyait les autres à l'h?pital.

  Alors qu'est-ce qui n'avais pas marché ?

  Et ce Kora, allait t'il prendre sa place ?

  Toutes ces questions, mais aucune réponse.

  ? Est-ce que je suis vraiment le plus fort de tous ? ?, pensait Rady.

  Pour une des rares fois, son cerveau tournait à plein régime, il essayait de trouver une explication qui irait dans son sens.

  Mais la réalité, c'était qu'il n'était pas celui qu'il prétendait tant, il le savait bien, mais cette fois, il voulait vraiment savoir si tout cela en valait la peine à la fin.

  ? Alors que suis-je ? Est-ce que j'étais aussi faible pendant tout ce temps ?... Non, ?a ne se peut pas, je ne peux pas être faible ?, continuait t'il, seul dans ses pensées.

  Il cessait de penser, tentant de s'évader hors de tout, se répétant la même phrase en boucle pendant plusieurs minutes, jusqu'à tomber endormi.

  Autre part, un jour plus tard, le soir du vendredi 2 octobre, à la campagne...

  Les parents de Kasper venaient de partir.

  L'enfant ne semblait pas vraiment dans son assiette.

  Heureusement pour lui, il aurait bient?t la chance de trouver une voie de secours... Dans la cours arrière de son grand-père.

  ? Alors, prêt mon petit ? ?, demandait le vieillard à son petit-fils.

  ? Dit moi, ont pourrait pas faire ?a demain, quand il fera moins froid ? ?, demandait à son tour Kasper, grelotant sous les -2 degrés.

  ? Non ! C'est ?a la vie Kasper... Allez, au sol, fait tes pompes, ?a te donnera chaud ! ?, répondit le vétéran à son apprenti avec une bonne grosse tape dans le dos.

  L'enfant jeta un regard peu s?r vers son grand-père, pour descendre et s'appuyer sur ses mains face à l'herbe d'une température gla?ante... Quelques instants plus tard, il se mit en mouvement.

  The tale has been taken without authorization; if you see it on Amazon, report the incident.

  ? Une, deux, trois, quatre... ?, comptait l'enfant, encha?nant les répétitions.

  Plus ?a allait, pire ses sensations étaient : l'humidité, le froid, la sensation de br?lure grandissante dans ses muscles...

  ? Allez Kasper, fait la dernière ! Une quarantième ! ?, s'exclamait le grand homme à la courte barbe blanche.

  Sous la pression de son corps et ceux des attentes de son mentor... il finit ses pompes, avec un certain essoufflement.

  ? Enfin, terminé... ?, commentais Kasper, passant son bras contre son front.

  Et alors qu'il se dirigeait vers la maison, il sentit son corps quitter le sol.

  ? Qui t'as dit qu'on avait déjà finit, on est à l'échauffement Kasper ?

  L'enfant tourna la tête, le regard figé de stupeur et d'appréhension.

  ? Attend, on est juste en train de faire... L'éCHAUFFEMENT ?! ?, dit-il.

  Le petit enfant de 10 ans regagna le sol, se retournant une fois de plus vers son tuteur.

  ? Je- D'accord... Qu'est-ce que je fait maintenant ? ?, demandait l'enfant bien habillé à son grand-père en chandail court.

  Dans la pénombre, l'homme cyborg sortit un gros cigare électrique, l'alluma, et s'adressa à l'enfant de sa fille.

  ? Fait moi 60 squats... Après on en reparlera ?, dit-il, sur un ton très calme, libérant un nuage de vapeur.

  ? D'accord... ?, répondit le maigre gar?on, encha?nant cette fois le mouvement sans poser plus de questions.

  Les minutes s'encha?nèrent comme les redressements et les tractions intenses, insurmontables, et difficiles que le m?me avait à accomplir.

  Une dizaine de minutes après le début de cette balade extérieur, le vieillard se releva de sa chaise pliable, contemplant l'état de son petit-fils, mou comme un bout de tissu au sol.

  ? Relève-toi, l'échauffement est terminé ?, annon?ait le vieillard de sa voix rauque, rangeant son cigare dans sa poche.

  ? Je suis... Défoncé... Si l'échauffement c'est l'enfer, alors... C'est quoi l'entra?nement ?... Le roi de la folie en personne ? ?, commentais le m?me, toujours sur l'herbe.

  ? Ta mère t'as parlé de cette légende urbaine ?... Peut importe, allez, prend ma main mon petit ?, conviais Juo, semblant à la fois intrigué et sévère, mais calme.

  Le petit se releva avec l'aide du bras métallique de son vieux tuteur.

  ? C'est papa qui m'en a parlé... Les légendes urbaines ?a l'intrigue... Il croit d'ailleurs que la statue... de Pleo, renferme un secret, ou quelque chose du genre ?, répondit le petit Kasper.

  Le grand cyborg se remit à son attitude sérieuse.

  ? On en reparlera, mais moi aussi ?a m'intéresse ?, répondit le vieil homme.

  ? Maintenant suis-moi, on doit récupérer quelque chose dans le hangar ?

  Le petit suivit le vétéran, intrigué par ce quoi pouvait s'y trouver.

  Après une minute de marche, la porte du grand garage s'ouvrit.

  ? Tiens, voici ton premier exercice Kasper, tu va labourer tout un champ pour moi, et mettre la terre dans ces sacs, comme ?a, au printemps prochain, on aura de l'engrais chaudement préservé prêt à nous servir ! ?, dit l'homme, tenant une grande pelle faisant la taille de son descendant.

  Après quelques instants d'hésitation, l'enfant amaigri prit l'outils... Et ce dernier, était bien plus lourd que prévu.

  ? Mais c'est quoi ce bordel ? ?a pèse combien papy ? ?, demandait-il, surpris par la lourdeur inhabituelle d'un tel objet.

  ? Cette pelle fait environ 10 kilos, c'est ce que j'ai de plus léger dans mon arsenal, malgré tout, ?a devrait t'être parfait pour te mettre en forme, tu ne crois pas ? ?, rétorquait Juo sur un ton blagueur.

  Peu s?r de lui, le petit Kasper se retrouvait bouche-bé, regardant autour.

  ? C'est quand que je dois commencer ? ?, demanda-t-il.

  ? On y va maintenant, sans attendre, ALLEZ ! ?, s'exclamait le grand papy d'un grand mouvement de la main comme pour inviter l'enfant avec lui.

  ? A-allons-y ?, répliquait le petit tenant sa pelle contre lui, incertain de ce qui l'attendait...

  Plus tard, au petit matin, dans une des chambres, Kasper se réveilla dans une terreur absolue, l'adrénaline et la sueur dans le gaz, les yeux grands ouverts, il se sentait observé.

  ? Qu'est-ce que- Qu'est-ce que... C'était que ce... Rêve ?! J'ai cru... Mourir ?, se dit Kasper à voix haute, profondément troublé par l'expérience inhabituelle qu'il venait de vivre...

Recommended Popular Novels