C'est aussi soudainement, qu'un effondrement eu lieu, un vilain venait de détruire d'un seul poing un édifice entier.
Il était terrifiant, des gens criaient à l'aide par-ci et par-là, mais personne ne voulait leur venir en aide.
Tout ?a n'était qu'un vaste chaos sans but, où le criminel à la vitesse fulgurante, disparaissant puis apparaissant de nulle part, déchirait des gens en deux.
Rady se leva, effrayé pour sa vie, et couru le plus rapidement qu'il pouvait, chaque respiration était un combat pour la vitesse.
Il réussit à trouver une cachette, mais rien n'était s?r.
Et où était les héros ? Ceux du coin avaient tous étés tués par ce dégénéré.
Pourquoi l'armée n'intervenait pas, la situation était grave ? Ou bien, était-ce parce que la mort de ces gens était mérité ?
Une chose est s?r, Rady n'a pas envi de faire partie de cette bande, il veut vivre !
Il reprit donc les jambes à son cou, tentant de gagner le plus de vitesse une nouvelle fois.
Il trébucha presque, ce qui le ralentit momentanément.
Il jeta un coup d'oeil rapide derrière lui, avant de se remettre à courir à pleine vitesse.
Après quelques instants, il trouva une nouvelle cachette... Et dans cette cachette, se trouvait Kasper.
? La crotte de chien ?! Qu'est-ce que tu fou là ? ?, dit le géant, surpris par la présence de son ex-victime.
Le petit, trop surpris et haineux pour répondre, se contentait de ne rien dire et de s'enfoncer dans la cachette.
? Mais attend... Crotte de chien ! ?
? Tu va arrêter de m'appeler comme ?a ? ?, chuchotait brutalement Kasper, jetant un regard noir à son intimidateur.
Rady lan?a à son tour le même genre de regard, mais en plus per?ant.
? Ferme-là, c'est toi qui conna?t pas sa place ?, chuchotait le grand.
Kasper regarda au sol, puis en haut, muet mais clairement exaspéré.
? Tu pourrais pas agir comme quelqu'un de normal, Rady ? ?, lan?a le m?me.
Ces paroles énervèrent le grand... Mais éveillèrent quelque chose d'autre, qui le calma.
? Qui est-ce qui m'a battu l'autre fois ? ?, dit-il.
Le plus jeune des deux fron?a légèrement des sourcils, intrigué.
? Je sais pas, mais pourquoi tu cherches à savoir ? ?, demandait le petit.
? Parce que... Parce que je voudrais me venger ?, affirma Rady, d'une expression s'approchant de la colère.
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? Te venger, d'accord, mais t'es conscient que c'est plus toi le patron de la cours au moins ? ?, répliquait Kasper, d'un léger sourire satisfait.
Les deux posèrent leur regard sur l'autre, le plus petit céda, en regardant en haut.
? Je crois qu'on devrait se trouver une autre cachette- ?, dit Kasper, coupé court par la chose la plus déconcertante qu'il n'avait jamais vécu.
Rady aussi, il était comme figé, les deux n'en croyaient pas leurs yeux, ils ne s'étaient que retournés.
Et pourtant...
Le décors entier venait de changer, la venue vers l'extérieur chaotique, s'était changé en un intérieur sinistre d'une école, et devant eux, se dressait Kora, se tenant juste au pas d'une porte ouverte.
? Comment est-ce que vous êtes arrivés ici ? ?, dit le télékinésiste.
Les deux autres tournèrent leur tête vers l'autre, se jetant un regard mutuel et stupéfait.
? Où on est ? Comment on est arrivé ici ? ?, demandait Kasper, son ton de voix détaché et profondément troublé.
? Très bonne question, mais j'aimerais savoir... Qu'est-ce que vous faites dans un de mes rêves lucides ? Je vous ai pas invoqué à ce qu'il me semble- ?
Tout à coup, les lumières de tout l'école s'allumèrent, la journée brumeuse venait de se transformer en une sombre nuit au clair de lune en un instant.
? Mais c'est quoi ce bordel, pourquoi je peux plus rien contr?ler de mon rêve ? C'est pas normal, j'ai toujours le contr?le... Kasper, Rady, est-ce que c'est réellement vous deux ??? ?, demandait le psionique, abasourdit, maintenant tout aussi déconcerté que ses deux invités clandestins.
Les trois se regardèrent.
? On est en train de rêver là ? ?, demandait le mur.
? Je crois qu'on ferait mieux d'en faire abstraction, on en reparlera demain en se réunissant à la fontaine du centre-ville ?, dit le petit Kasper.
? Je ne peux pas, je suis cloué à l'h?pital- ?
? Alors on t'en reparlera une prochaine fois, on se voit à quelle heure Kasper ? ?
? à midi on va dire, je vais convaincre mon grand-père- ?
C'est alors que l'enfant aux yeux émeraudes parlait, une brume rouge envahit l'école.
Les trois, investiguant sur la nature du phénomène, prirent les marches d'escalier en colima?on.
Elles étaient anormalement interminables, comme le silence dans lequels ils s'étaient tout les trois plongés.
C'est après trois minutes de descente, que les pas résonnant dans la cage d'escalier rencontrèrent une fin.
Ils étaient maintenant devant une porte inscrit ? sortie ?.
Avec hésitation, Kora utilisa sa télékinésie pour ouvrir la porte.
Ils étaient maintenant à l'extérieur, dans une version alternative et tordu du monde réel.
La rivière proche de leur école, qui longeait jusqu'à l'horizon, n'était plus faite d'eau, mais d'un liquide rouge foncé.
Et la lune dans le ciel brumeux... N'était plus qu'une éclipse lunaire, l'astre rougeatre comme jamais.
Kora ramena du liquide de la rivière.
? Ont dirait du sang... C'est supposé vouloir dire quoi ? ?, commentais Rady, la confiance le quittant peu à peu.
? C'est du sang les gars, il y a pas de doute ?, dit le télékinésiste, tenant du liquide par la pensée.
? T'es s?r, pourquoi on go?terait pas ?... Vas-y la crotte de chien ?
? Non, j'ai pas envi de go?ter à ce truc, même si c'est un rêve je refuse ! ?, dit-il.
? Fait le, où à mon retour à l'école, la fée des dents va te rendre riche ?, répliqua l'imposant enfant.
? Non, pas besoin de le faire les gars, c'est un rêve après tout... Ce sang a une signification... ?
Tout à coup, une ombre, plus grande que celle de Rady, et de très loin, couvrit les trois enfants.
Cette silhouette élancé, possédait six bras, des dents de vampire... Mais ce qui était le plus perturbant... C'était ses yeux.
Ses yeux, les iris de ses yeux, avaient la forme et la couleur d'une engrenage rouge sang, tournant sans cesse en sens anti-horaire.
? C'est... Quoi... ?a ? ?, lan?ait le grand, d'une voix saccadée et terrifié.
? Coucou les enfants, quel magnifique rêve, que diriez-vous... De me donner un peu de v?tre ame ? Juste... Un peu... Je vous le promet, ?a sera très douloureux, mais... mais... mais... Sachez que nous ne faisons que commencer ?, dit la chose, d'un sourire sinistre, sans bouger autre chose que ses lèvres, tout en fixant les enfants.
? Je rêve... C'est lui... ?, dit le petit sans pouvoir, l'air complètement terrifié et paralysé.
D'un instant à l'autre, les trois enfants se voyaient démembrés...
Les trois se réveillèrent, avec le sentiment d'être observé, d'être épié de la manière la plus grotesque et directe possible.