Tsukinoko s’était réveillée le soir même, tous les trois assis autour du feu, le médecin ayant été remercié après avoir posé une attèle au Chef, Tsukinoko continuait à se gaver pour reprendre des forces et lui répond la bouche pleine.
- Des reptiles ? grimace-t-elle. J'ai pas une tête de dragon bon sang.
- Pas vraiment, répond Kakashi. Mais tu avais des cornes, comme des bois de cerfs, et avec tes écailles et tes sourcils, ?a me fait penser à un dragon. Mais ?a n'existe pas, hausse-t-il les épaules.
- Bien s?r que non... marmonne-t-elle.
Elle roule discrètement des yeux en repensant à la marque sur son ventre forme de dragon, et se demande si ce n'était pas d? le sort que sa mère lui avait transmis cette nuit-là.
Son ventre la br?lait quand elle méditait.
Mais elle ne pouvait leur en parler, incapable d'expliquer ni de révéler l'origine de cette marque. Cependant, la situation allait être de plus en plus complexe.
Tsukinoko se relève devant eux, un air triste sur le visage. Ils la suivent des yeux alors qu’elle se retrouve en brassière devant eux. Le Chef ouvre grand les yeux devant la marque tandis que Kakashi crache son thé sous la surprise, avant de fixer ses pieds le visage rouge d’embarras.
- Jījī. Tu penses que ?a pourrait avoir un rapport avec ?a ? dit-elle en pointant la marque sur son ventre.
- Il est orné de sceaux sacrés... Où l’as-tu eu ?
- Bah... Enfin, je sais pas, soupire-t-elle dépitée.
D’un air sérieux, il réfléchissait en observant le dessin. Tsukinoko le tripotait en repensant tristement à sa création, et mille questions sur son origine et son utilité lui traversaient l'esprit. Pourquoi Nukade lui avait apposé ce sceau, à quoi servait-il, quel était le lien avec ses origines.
Sa mère avait dit qu'il la protégera, mais il ne faisait office que de tatouage depuis toutes ces années.
- Cependant, je ne vois pas de sceau d’invocation autour de ta marque, reprend Haruo.
- Pourtant, elle me br?le quand je suis en méditation.
Tsukinoko se met à méditer un instant, sous les yeux perplexes des deux autres.
Au fur et à mesure qu’elle approche du point d’équilibre, la marque en forme de dragon changeait de couleur. Avant de luire d’une lumière dorée, qui révélait tout autour de l'animal des kanjis et des dessins.
Ils écarquillent les yeux, et alors que Tsukinoko rouvre les siens, la lueur avait disparue mais les kanjis étaient toujours présents. Elle interroge le Chef, qui ne voyait qu’une fa?on pour déterminer s’il s’agissait réellement d’un sceau.
- Invoque-le.
Tsukinoko fait un pas en arrière. Qu’allait-elle réellement invoquer, si la tentative se révélerait fructueuse ? Le Démon à deux yeux était enfermé dedans, il ne devrait y avoir aucun risque, mais elle ne pouvait s’empêcher de douter.
Mais il fallait des réponses.
D’un main fébrile, elle agrippe son ventre, suppliant quiconque se cache derrière de venir. Une violente br?lure envahit son ventre, semblable à celle de l’apposition du sceau. Elle se tord de douleur et un nuage de vapeur explose derrière elle en soufflant toutes les torches et le feu de camp.
Le nuage se dissipe à peine que deux gigantesques yeux violets fixaient les trois. Kakashi rallume aussit?t le feu mais reste figé à terre, avec le Chef. Tsukinoko se tourne à son tour et son souffle se couple.
Face à un dragon gigantesque en plein milieu de la montagne, flottant debout au-dessus du sol, dépassant les sommets les plus proches, avant de se poser de tout son long au sol.
La créature la regardait fixement alors que de la vapeur s'échappait de sa gueule entrouverte. Tsukinoko était tétanisée, et la br?lure avait disparue, tout comme les kanjis sur son ventre.
Il s’agissait bien d'un sceau d'invocation, et peut-être même plus. Le dragon était recouvert d'écailles vertes aux reflets grisatres, une longue crête dorée s'étendait depuis sa nuque sur le long de son dos, pour finir en se confondant avec les poils dorés de sa queue. Chacune de ses pattes était ornée de trois griffes noires et crochues. Deux cornes noires, semblables à des bois de cerfs, tr?naient au sommet son crane. Sa tête était recouverte d'écailles noires, et deux grands yeux violets surmontés de longs sourcils dorés la regardaient jusqu'au plus profond de son ame.
Sa gueule aux crocs acérés était entourée d'une barbe d'un doré foncé, aux allures de lion, d'où s'échappaient deux longs barbillons noirs.
Tsukinoko admirait la bête avec terreur, la trouvant majestueuse. Debout sur ses pieds, elle ne faisait même pas la taille d'une de ses griffes. Le dragon expire soudain un souffle de vapeur par ses narines qui fait virevolter ses cheveux dans l'air et la chaleur lui pique les yeux.
Mais bizarrement, elle ne ressentait pas de danger devant lui et ne réagit pas. Le dragon rouvre lentement la gueule et elle se crispe en craignant le pire.
- Tu daignes enfin me laisser faire ta rencontre, dit-il d'un ton serein.
Sa voix grave et puissante résonne dans tout le corps de Tsukinoko jusqu’à en faire trembler le sol sous ses pieds. Bouche bée, elle n'en croyait pas ses oreilles et se tourne vers le Chef. Mais ce dernier gisait au sol inconscient, tout comme Kakashi.
Le dragon laisse échapper un ricanement qui refait trembler les environs et elle recule d'un pas sous la surprise.
- J'ai pas signé d’incantations pourtant... murmure-t-elle.
- Pas besoin de futiles incantations avec moi, lui répond-il. Il y a beaucoup de questions et de combats intérieurs qui occupent ton esprit. Ce sont eux qui sont parvenus jusqu'à moi lorsque tu m’as appelé. Et au vu du désordre dans ton esprit, j'ai accepté de venir. Ne t’inquiète pas pour tes amis, j’ai préféré user de mes charmes afin qu’ils ne se souviennent pas de cette rencontre.
Elle marque une pause en fron?ant les sourcils et reste perplexe devant lui.
- Je vais d’abord me présenter, si tu me le permets. Je suis Tenryū, Dragon céleste, Gardien du ciel et des étoiles. Pour vous, simples humains, je viens des légendes de la genèse de l’Univers. Peu après la création du ciel et de la terre, sept générations de Dieux sont nées, et je suis apparu avec d’autres créatures afin de les protéger en tant que Gardiens. Mais c'était il y a bien trop longtemps pour que tu ne le comprennes. Aujourd'hui je suis libre, enfin je l'étais jusqu'à qu'on me donne une nouvelle divinité à protéger. J'ai découvert la Terre il y a quelques millénaires, au hasard. J'y passe peu de temps, c'est bien trop petit ici pour moi. Disons que je ne passe pas inaper?u chez vous. Je préfère me balader librement à travers les dimensions.
Le dragon parlait calmement, sa voix était douce malgré son fort volume. Tsukinoko ressentait beaucoup de sagesse et de noblesse dans son timbre.
- J'ai mis quelques secondes à me rappeler de toi, car tu vois pour moi, c'était il y a bien une dizaine de siècles que nous f?mes reliés. Je crois... songe-t-il en expulsant de la vapeur de ses narines comme un soupir. à force de changer de dimensions, j'en perds la notion du temps.
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Tsukinoko avait toujours du mal à croire en sa présence, et l’entendre parler de millénaires et dimensions lointaines n’aidait en rien.
- La lignée royale des Dieux a re?u en héritage la clé permettant de protéger leurs proches par les pouvoirs divins. Ou moi, pour simplifier, et mes semblables. Elle avait été transmise de génération en génération, mais abandonnée sur Terre elle a été retrouvée par le clan Udon ensuite, avant d'être finalement transmise une dernière fois il y a près de huit siècles. Ou années, se reprend-il.
Après un rapide calcul, Tsukinoko réalisa qu’il s’agissait d’elle.
- C'est de moi dont tu parles ? Les Dieux... s'étonne-t-elle. Pourquoi ma mère m'aurait donné cette protection ? Tu dis que tu protèges les divinités et-
- Une question à la fois, je ne peux pas tout expliquer d'un coup, soupire-t-il. Effectivement, je parle de toi, tu es la divinité que je dois protéger. Et avant que tu ne répliques, sache que si tu n'en étais pas du moins une héritière véritable, la clé se serait brisée et détruite immédiatement.
- Pourquoi... Pourquoi-
- Elle a senti que des tragédies bien plus grandes que celle que tu as vécue allaient se produire si ton père survivait, et a donc choisit de tout faire pour que tu sois en sécurité.
- Quoi ? Quelles tragédies ? Comment tu sais ?a et comment tu la connais ? s'agace-t-elle déconcertée. Et pourquoi moi ?!
- Déité ... soupire-t-il. Je peux lire dans tes pensées.
Il était impossible que ce dragon puisse lire dans ses pensées. S?rement un imposteur, Tsukinoko se redresse pour en savoir plus mais le sol tremble à nouveau et la fait tomber.
- Je ne suis pas un imposteur ! rugit-il. Majesté, je vais te laisser entrer dans mes pensées à ton tour, cela sera plus simple que de passer des heures à tout te raconter. Je me demande si c'était une bonne idée ce sceau, finalement, songe-t-il lui-même. Assieds-toi.
Elle hésite puis s'exécute. Tenryū avance encore un peu plus proche d’elle, jusqu’à ce qu’elle puisse poser délicatement ses paumes sur le bout de son museau glacial. Lorsqu'elle rouvrit les yeux, les montagnes avaient disparues.
Les étoiles brillaient tout autour, comme si elle flottait dans l’espace. Une maison en bois, flottant elle aussi au milieu des poussières d’étoiles à quelques pas de là. Tenryū, dressé de tout son long à c?té d'elle, avait rétréci et n'était pas plus grand qu’un aigle.
Le vieux sage commen?a alors par lui raconter brièvement les origines de la vie sur Terre, de l'Univers, puis en vient à la rivalité entre les Karumin et les Anba, puis la fondation de Hanamaru par Jinmuya Karumin et Hashirama Anba.
Pour avoir connaissance de tout ceci, lui qui passait son temps dans les étoiles, il avait la capacité de prendre la forme qu'il voulait, pouvant ainsi se camoufler dans la nature ou au beau milieu d’une foule.
Il y a près d’un siècle, Tenryū était revenu se promener au c?ur des villages cachés. Il s'était immergé dans le monde humain, désormais en paix, plus ou moins. En écoutant les conversations et se documentant, il avait alors appris toute l'histoire du monde militaire et espionné le clan Udon qui détenait la clé du sceau. Leur sagesse et leur bonne foi à toute épreuve avaient su gagner sa confiance, et le Gardien avait alors décidé de ne pas récupérer la clé, même si jamais il n'aurait imaginé qu'elle serait utilisée.
- ?a suffit, dit-elle sèchement. J'en ai marre de tes conneries ! crie brusquement Tsukinoko.
Elle essaye de s'en aller, mais ne faisait que de remuer le vide autour d’elle. Le dragon expire à nouveau une vapeur br?lante de ses narines, et Tsukinoko rouvre les yeux. Les montagnes étaient là, et les étoiles à leurs places, haut dans le ciel.
- C'est encore un cauchemar, je vais me réveiller, murmure-t-elle. Je vais-
- C'est bien réel Déité, continue-t-il.
- Arrête ! s'énerve-t-elle. Déité, Majesté, tu vas t'agenouiller pour prier devant moi maintenant ?!
- Tu n'as pas tout compris. Si je suis là c'est que tu es digne de ces noms.
- La ferme ! hurle-t-elle en pleurs.
Déboussolée, elle s'appuie contre un rocher en suffoquant. Tenryū soupire doucement et s’allonge devant elle.
- Laisse-moi tout t'expliquer, et tu comprendras. Mon existence à présent se résume à toi. à te protéger, t'adorer. Je répondrai présent à chaque fois que tu le jugeras nécessaire. Cependant, n'en abuse pas, j’estime de par ma puissance et mon r?le avoir le droit de choisir la pertinence de mes interventions. Il semblerait que tu n'aies pas re?u l'enseignement nécessaire lors de l’attribution du sceau.
- L'enseignement ? murmure-t-elle.
- Tu as la clé ?
- Quelle clé ?
- Je sais tout de toi, reprend-il après une pause. Tes moindres contrariétés et tout ce que tu chéris. Je sais combattre, tu sais. Je suis le plus redouté des Gardiens peuplant cet Univers, se vante-t-il de manière à en faire douter Tsukinoko. Cette technique que tu as nommée Shinigami no Hikari, il s’agit d’une de mes plus puissantes défenses. Quoi qu’il en soit, je me ferais au nom que tu lui as donné.
Tsukinoko réfléchit un instant, mais une question lui reste encore en tête.
- Pourquoi tu me prends pour un Dieu ?
- Tu es l'héritière du Dieu des Hommes. Tu as les pouvoirs en toi. Ton père-
- M'en avait parlé, oui. Mais je pensais pas que c'était vrai. Ce ne sont que des légendes.
- Sache qu’il ne peut y avoir de fumée sans feu, que les feuilles mortes qui volent à travers les contrées sont forcément portées par un vent, d’où qu’il provienne. Tout dépend de ce que tu comptes faire de ton héritage à présent.
- Je... Il faudrait que tu me montres ce que tu sais faire. Je risque d'avoir besoin de toi, enfin j'espère pas, mais on sait jamais.
Le dragon laisse échapper un nouveau soupir.
- Quand tu auras digéré tout cela, rappelles moi.
Il dispara?t aussit?t, laissant une tra?née de poussière scintillante sur le sol caillouteux. Tsukinoko resta assise là, dans la poussière et sous le choc, à cogiter.
Les nuages se teintaient d’ocre et le ciel s’éclaircissait avec le soleil levant. Cette nuit-là, qu’était-il arrivé à sa mère, après avoir été avalée par G?me ? Comment Tsukinoko avait pu se retrouver à Hanamaru ? Pourquoi son défunt père, Jinmuya, voulait-il que sa fille prenne le contr?le de Kyubi ? Où trouver des informations, vers qui se tourner ?
Le soleil pointe le bout de son nez par-dessus les sommets les plus bas, et Tsukinoko réalise qu’elle savait désormais vers qui se tourner. Cet être divin, qui ondulait entre les étoiles comme un oiseau se faufilait entre les feuilles. Des gémissements la tirent de ses pensées, alors que ses supérieurs reprennent leurs esprits derrière.
Comme si rien n’était arrivé cette nuit, ils prirent le petit-déjeuner ensemble. Face à un mont rocheux haut de plusieurs centaines de mètres, la peau parsemée d’écailles et les pupilles parme, Tsukinoko se lance.
- Shinigami no Hikari !
En pronon?ant ses mots qui invoquaient Tenry? en son for intérieur, elle arrivait à contr?ler la direction de son attaque, et la propulse sur le sommet d’une des montagnes. La boule, en une fraction de seconde, explose sur un rayon encore plus grand que les dernières fois. Le tonnerre retentit et Tsukinoko reprend son souffle. Aucune blessure, aucune surtension.
Le mont avait fondu, désintégré. Le Chef annonce alors la sentence.
- Dans ce cas, Tsukinoko a interdiction formelle d'utiliser Shinigami no Hikari. Aussi, c’est technique est désormais considéré comme interdite, à cause des dégats qu'elle inflige à son utilisateur et à sa cible.
- Mais... c'est quoi l'intérêt de tout ?a alors ?! crie-t-elle perdue.
- Qu'il faut espérer que tu n’aies jamais à t'en servir, car cela voudrait dire que les circonstances sont... désespérées, dit-il durement. Cette technique sera une arme militaire sur laquelle nous pouvons désormais compter.
- Jamais, s'écrie-t-elle sèchement.
Son aura tourbillonnait autour d'elle, gigantesque en reflétant ses états d'ame. Le Chef s’étonne et tente de lire dans son regard.
Au fond d’elle, derrière la colère causée par les guerres et les armes qui décimaient les innocents, Tsukinoko avait peur. Effrayée à l’idée d’être en possession d'une telle arme malgré elle. Cette technique ne lui apporterait que des ennuis, certes une force et des compétences inou?es, mais inutiles, sauf si elle venait à se retrouver à devoir affronter à elle-seule un Gardien, chose impensable.
Bouleversée, elle croise les bras pour contester et s'écrie la tête haute.
- Je refuse d'être une arme de guerre. Je veux rentrer, maintenant.
- Mon petit... s'étonne-t-il. Il faut que tu apprennes à perfectionner ce nouveau talent. Nous allons rester encore quelques jours puis-
- Je veux rentrer, ordonne-t-elle sèchement.
Kakashi attendait les ordres, les yeux rivés sur les débris qui tr?naient à la place du mont. D’un soupir à peine retenu, le Chef capitule.
Alors que Tsukinoko rangeait ses affaires, accroupie, le Chef vient s’asseoir en face d’elle sur un des rochers. D’un mouvement enfantin, Tsukinoko se laisse tomber sur les fesses pour s’asseoir en tailleur devant son sensei, comme après chaque session d’entra?nement lors de ses débuts.
- Jījī, je m'en servirai dès que tu me le demanderas, marmonne-t-elle en tripotant son sac. Mais en attendant, laisse Shinigami dans les ténèbres, s'écrie-t-elle dépitée, pitié...
- Comme tu voudras. Je suis un peu dé?u tout de même, s'écrie-t-il amusé, depuis toutes ces années où j'hésitais à te lancer sur cet entra?nement. J'avais remarqué que tu possédais cette aisance. Dire que j'ai fait tout ce chemin sans avoir pu m'occuper un peu de ma disciple, sourit-il.
Tsukinoko glousse tendrement, sans relever la tête. Il pose la main sur le sommet de son crane pour la rassurer, en lui froissant les cheveux.
- Tu ne dois pas craindre tes capacités, Tsukinoko.
- Dis Jījī ? Pourquoi t’as choisi de faire de moi ta disciple à l'époque ? Alors que c'était des adjudants qui devaient s'occuper de moi. Et t'es Chef, c'était pas ta priorité de trouver une disciple, hein ?
F?t-ce le hasard, ou le Chef qui fa?onnait ses élèves pour en faire des guerriers de renom.
- En effet, sourit-il.
- Pourquoi, alors ? insiste-t-elle en boudant.
Il soupire doucement en levant la tête pour regarder les nuages, où s’y déroulait ses souvenirs, à l’h?pital avec Sagi. Il sort de ses pensées puis répond doucement, le nez toujours en l'air.
- Disons simplement que j'aurais eu tort de ne pas le faire. Que dirais-tu de ? La guerrière du Dragon ? alors ? Ou bien ? Le Dragon aux améthystes de Hanamaru ? ?
Tsukinoko avait repris le travail avec Haruo, mais en arrivant dans son bureau, il l'informe que Somitto demandait à vérifier par eux-mêmes son innocence.